Nos émotions nous rendent efficient – Partie 1

Notre désormais célèbre Cynosura se demande comment l’on peut gérer nos émotions avec efficience ? Où, du moins, quel est l’impact de celles-ci sur notre efficience ?

Il est vrai que sur mon site ou, sur les « post » que je mets sur les réseaux sociaux, vous apercevez souvent les hashtag #Serein ou #Calme car c’est ce que rapporte un bon système d’efficience. Si je décide d’aller boire une bière irlandaise, je peux y aller le cœur tranquille. A mon retour, sauf si j’ai trop bu 😉, je pourrais reprendre mon travail aisément.

Le mot émotion se défini comme une « réaction psychologique et physique à une situation ». Il vient du latin « emovere », dont le « e » signifie « hors de » et movere « mouvement ». D’ailleurs, le terme « motivation » est également dérivé du mot movere ce qui démontre l’impact que certaines émotions peuvent avoir.

Robert Plutchik, professeur et psychologue américain qui créa une des classifications de nos émotions, considérait qu’il y en avait huit de base : la joie, la peur, le dégoût, la colère, la tristesse, la surprise, la confiance et l’anticipation. Pour les illustrer, il a aussi créé une roue que je vous mets ci-après.

Mais, comment peut-on gérer nos émotions avec efficience ? Là, nous touchons un point qui est énorme ! Pour ne pas s’y perdre, je vous propose de voir seulement brièvement les huit émotions citées comme principales par le Professeur Plutchik, dont deux dans cet article.

La joie

La joie est une émotion agréable, un sentiment de satisfaction ou de plaisir, qu’éprouve un individu au moment où une de ses aspirations, ou un de ses désirs, vient à être satisfait d’une manière réelle ou imaginaire. C’est une émotion provoquée par l’acquisition ou par l’attente d’une chose agréable, une sensation de bonheur, d’allégresse. Elle nous donne de la motivation.

Perdre sa joie nous rend non productif, non efficient. Alors, comment la garder ?

Pensons à l’histoire de ce « gars » assis devant son poêle avec du bois de chauffage dans les bras ? C’est une nuit particulièrement glaciale. Il se met à crier à l’adresse du poêle : « Quand tu me donneras un peu de chaleur, alors je te donnerai un peu de ce bois à brûler ». Que manque-t-il à cette personne ? Donner ! Voici une des clés de la joie. La générosité est une des clés du bonheur.

Attention, n’oublions pas que l’acquisition de choses matérielles n’est pas une cause principale de plaisir. Par contre, avoir des objectifs, un but dans la vie, va nous remplir de contentement. Avons-nous fixé nos objectifs à 2 ou 5 ans ? Je vous laisse relire les trois articles sur les horizons.

Le contraire de la joie, c’est la tristesse. Voyons cela de plus près.

La tristesse

« Elle arrive quand l’inévitable s’impose, quand nous perdons quelque chose ou quelqu’un et que rien ne peut nous les rendre », écrit l’historienne Tiffany Watt Smith.

C’est un processus à travers lequel nous préparons une nouvelle version de nous-mêmes après une période de perte ou de déception. C’est donc une force qui nous permet de dire adieu à quelqu’un ou quelque chose, de quitter un idéal ou une situation affective avant de passer à autre chose.

La tristesse est loin de n’être que négative. Elle nous permet souvent de retrouver notre efficience ou de la faire évoluer. Evidemment, si l’on reste triste trop longtemps ou que l’on est constamment nostalgique, il faudrait consulter un médecin.

Il est possible de se protéger, du moins en partie, d’avoir souvent le moral « à plat » en évitant les sources de douleurs ou négatives. Par exemple, est-ce bien raisonnable de regarder à longueur de journée des informations dans les journaux, à la télévision ou sur Internet en sachant que la majorité de celles-ci sont mauvaises comme le dit Stephan Eicher dans l’une de ses chansons ?

Regardons aussi qui nous côtoyons, car les compagnies critiques et négatives ne vont pas nous enlever notre tristesse mais l’alimenter. Comment redevenir joyeux ? En lisant des choses positives. En écoutant de la musique qui nous fait du bien. En se promenant dans la nature. En ayant des amis qui voient le bon côté des choses et en se fixant des objectifs sains, qui nous motivent.

Et puis, nous avons tous des tâches que nous affectionnons. Si nous sommes tristes, c’est que c’est le bon moment d’en réaliser une (Attention ! Trop de chocolat peut nuire à notre tour de taille 😁).

Quels sont les points importants de cet article ?

  • Fixons-nous des objectifs.
  • Créons-nous une playlist de musique positive.
  • Soyons généreux.
  • Profitons de la nature pour faire des balades ou de l’exercice.
  • Ne regardons pas les nouvelles à longueur de journée mais lisons ou écoutons des choses positives.
  • Ayons au moins un ou deux amis qui nous remontent le moral.

Pour la suite, rendez-vous dans le prochain article.

Les photos sont de Tengyart (Unsplash), ShareAlike 4.0 International, Thirdman(Pexels) et de Monstera (Pexels)

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6 réponses

  1. Merci beaucoup Angelo 😊
    Je me suis posée une question en lisant la partie de la joie, je trouve que c’est très bien de la rattachée aux objectifs des altitudes, mais je me suis fait la réflexion, des fois il y a des objectifs qui ne dépendent pas que de nous… Est-ce que ce ne sont pas ceux-ci qui risquent de nous rendre triste?

    1. Tu as raison Cynosura !
      Dans les altitudes, il y a nos objectifs à moyen terme et ceux de nos vies. J’espère que ceux-ci nous donne de la joie.

      Par contre, comme tu t’en es rendue compte, il y a aussi ceux que d’autres nous donnes et que nous ne pouvons éviter. Ici, il s’agit souvent d’objectifs familiaux ou les professionnels.

      Pour garder ta joie ou, du moins la retrouver, tu vas devoir réaliser une tâche qui te fais plaisir après en avoir réaliser une obligatoire. Eh oui ! Pourquoi crois-tu qu’il existe une expression « after work ».😉

  2. Super article! Merci! Les émotions ça me parle 😉
    La joie est un très grand motivateur et du coup j’essaie d’en trouver tous les jours pour être la plus efficiente possible! Et en plus la joie c’est contagieux, quand on rencontre quelqu’un qui sourit, ça nous fait sourire aussi. On peut essayer de se « contaminer » de joie? 😉

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