Es-tu plutôt Hardworker ou Smartworker ?

Sincèrement, dis-moi, lorsque l’on te demande « comment ça va », que réponds-tu ? J’ai souvent la réponse du type « Oh là là, c’est la course ! J’ai beaucoup trop de trucs, c’est hyper chargé en ce moment ! Je n’ai vraiment plus de temps pour moi. »

A ce moment-là nous pourrions être tenté d’en être fier car nous nous sentons important. Notre réflexion pourrait être « Si j’ai beaucoup de choses à faire cela montre que j’ai de la valeur ».

Ce fonctionnement nous vient de ce que l’on appelle la culture « Hard Work ». C’est un résidu des années 80 (voire même avant) où l’on nous disait « vas-y, travaille dur, ne compte pas tes heures et tu réussiras ». Malheureusement, le Hard Work entraîne plusieurs conséquences négatives dont les principales sont :

  • Foncer sans arrêt jusqu’au Burn out.
  • Culpabiliser à l’idée de prendre un peu de temps pour soi et sa famille.
  • S’enfermer dans une vie qui nous éloigne de nos proches tant elle est faite de contraintes.

Franchement, nous pouvons facilement faire mieux. En fait, il nous suffit de passer en « Smart Work ».

Qu’est-ce que le Smart Work ? Il s’agit d’un autre mode de pensée. L’idée est de faire les choses de manière différente. Mais, si tu me suis depuis quelques temps, tu connais déjà ces points :

  • Tu travailles avec efficience pour avoir un maximum de résultats en un minimum de temps.
  • Tu es fier de pouvoir prendre du temps pour te ressourcer et d’avoir du temps libre.
  • Tu impressionnes tes collègues, tes managers ou patrons, voire tes clients, par la qualité de ce que tu fais. Tu es une source d’inspiration.

Si je résume, quelle est la différence entre un Hard Worker et un Smart Worker ?

Laura Mabille donne cet exemple : Si l’on place un Hard Worker devant un mur et qu’on lui dit « Tu dois absolument passer de l’autre côté », ce dernier va s’appuyer dessus de toutes ses forces, il va gratter avec ses ongles et lui donner des coups d’épaule jusqu’à ce qu’il le traverse.

Si l’on fait la même demande à un Smart Worker, il va regarder le mur, reculer, regarder encore le mur, reculer à nouveau et, s’apercevoir que dans l’angle, il y a une porte. Il va donc l’ouvrir et passer de l’autre côté.

Autrement dit, se jeter sur le travail sans prendre un instant de réflexion n’est ni efficient, ni efficace. C’est même contre-productif. En tant qu’efficient, nous devons faire les bonnes tâches et nous les réalisons de la bonne façon grâce à un bon recul !

N’oublie pas la Loi de Laborit, nous avons tendance à faire d’abord ce qui nous fait plaisir et non ce que nous devrions réellement faire. Comme nous « cherchons la satisfaction immédiate », nous risquons de nous attaquer d’abord aux petites tâches car, lorsque nous pouvons les barrer de notre liste, nous ressentons de la satisfaction.

Mais, était-ce vraiment ce que nous devions faire à ce moment-là ?

Dans ce cas, je pense que nous sommes simplement occupés mais, ni efficace et encore moins efficient ; même si nous avons l’impression d’en faire beaucoup. Je vous renvoie à mon article « Simplement occupé ou efficient ». Arrivé au point 5, prenez 10 minutes pour méditer sur celui-ci.

Voici une autre conséquence du « Hard Working », comme on fonce dans le travail sans réflexion, nous nous retrouvons avec une multitude de projets ouverts. Je connais certaines personnes qui dans ce cas prennent simplement le premier de la pile sans tenir compte des priorités et, rapidement, il y a le feu au lac…

Attention, nous avons tous beaucoup de projets. David Allen dit que nous atteignons facilement la centaine. Par contre, ils ne doivent pas tous être actifs car, dépasser 5 à 6 projets et les gérer correctement est difficile voire, impossible. Là, je vous renvoie aussi à mon article « Je n’ai pas le temps ». Réfléchissez sur l’exemple du « menu du restaurant » ou la carte est super longue. Réfléchissez aussi sur celui la méthode de Than Pham avec sa cliente qui avait une liste de 45 projets.

Comme le disait François de Sales : « L’ennemi tente souvent de nous inciter à démarrer de nombreux projets de façon à ce que nous soyons débordés par trop de tâches, et qu’ainsi nous ne terminions rien et laissions tout inachevé. Il nous suggère même parfois le souhait d’entreprendre un excellent travail dont il prévoit bien que nous ne le terminerons jamais. Cela dans le but de nous distraire de l’exécution d’un travail moins excellent que nous aurions facilement accompli. Il ne se soucie pas de nombre de plans ou de commencements que nous faisons, du moment que rien n’est terminé. »

Ne nous leurrons pas, le plus souvent, « l’ennemi » c’est nous-même. Prenons du temps pour soi !

Allez les Efficients, cette année nous devenons tous des « Smart Worker » ! 😊
Sereinement vôtre.

Les photos sont de Little Visuals (Pexels), Eva Bronzini (Pexels), Sippakorn Yamkasikorn (Pexels) et de votre coach

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4 réponses

  1. Super article! Vive le smart work! Mon projet pour cette année: avoir du temps pour moi et en profiter sans le dire aux autres 😉 (sinon ils vont m’assaillir et me demander des services et comme j’ai de la peine à dire non….)

  2. Coucou Angelo,
    Super article!!!
    Je veux être une « Smart Work »!!! Donc objectif 2023 : penser aussi à moi et être réaliste sur ce que j’aimerais faire pour les autres et ce que je peux faire pour les autres. Et surtout L’ACCEPTER.
    Pour le travail, je progresse gentiment avec les heures de « clôture » en ne cédant pas à la tentation d’y revenir plus tard en soirée.
    Merci.
    P.s. J’aime bien l’image du mur!

    1. Bravo Enza pour t’être fixé des objectifs ! C’est ainsi que l’on progresse. Le plus dur est toujours de si tenir car, pour changer d’habitude, il faut du temps et sur tout de la persévérance.
      Alors courage et encore bravo !

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