J’aimerai pouvoir respirer !

J’étouffe ! Je ne peux plus respirer ! Oh l’angoisse ! Au secours !!! Là, je me réveille en sursaut ! Quelle idée ai-je eue de regarder le film « Le grand bleu ».

Aujourd’hui, ce n’est plus de descendre à 100 mètres en apnée qui nous étouffe. Voici le commentaire d’une lectrice : « Dans cet article tu dis fin de journée à 17h, c’est effectivement l’idéal pour un apéro mais comment faire quand la fin de la journée se situe plutôt vers 21h ? C’est foutu pour l’apéro…. Comment faire quand il y a tellement de tâches que les journées n’en finissent plus ? On envoie tout balader ? ».

Je dirais que l’on peut faire des apéros à toute heure… 😁 Humour à part, il est vrai que les 17 heures sont données pour la fin du travail mais pas pour nos obligations. D’ailleurs, il me semble que dans certaines régions d’Europe, le travail se termine plutôt vers 18h00 sans compter la durée du trajet de retour.

Beaucoup d’entre nous ont des jobs avec des horaires différents. Je pense notamment aux serveurs, professeurs, infirmiers, etc. Cela dit, la question soulevée est d’importance. Ici, il s’agit de la raison pour laquelle nous en arrivons à l’épuisement, au stress voire au Burnout ou carrément à la dépression.

Dans son livre « L’art d’aller à l’essentiel », Leo Babauta nous dit, et je le cite : « Nos vies sont alourdies par les engagements. Au travail nous multiplions les obligations qui sortent du cadre de nos fonctions, pourtant déjà pléthoriques. Il arrive par exemple que nous fassions partie de différents comités, que nous devions participer à différentes réunions, que nous ayons pris des engagements pour divers projets, que nous devions assister à des conférences ou nous rendre dans des cliniques, que nous devions honorer des rendez-vous réguliers ou siéger au conseil d’administration de notre entreprise. En plus s’ajoutent les obligations civiques, religieuses et familiales, les loisirs, les obligations quotidiennes, domestiques, le sport, les sorties entre amis, collègues, etc. » (fin de citation).

Il est suivi de ce conseil judicieux : « Cessez de multiplier les obligations tous azimuts au point d’y laisser tout votre temps et toute votre énergie. À chaque fois que vous acceptez un nouvel engagement, soyez bien conscient que cela vous prendra une partie de votre temps. ».

Dans notre civilisation, le système de travail devient dangereux pour notre équilibre car, nous sommes continuellement dans une course contre la montre. Il est même devenu de bon ton de dire « je suis surbooké ». Or la vraie vie ce n’est pas ça. D’ailleurs, être en surcharge est loin de l’efficience.

Voici quatre solutions possibles pour alléger la charge.

  1. Je définis l’heure où je stoppe mon travail et le moment où je me couche.
  2. Simplifier mes obligations.
  3. Mieux estimer ma charge de travail.
  4. Choisir mes tâches principales de la semaine et les planifier.

Voyons déjà en quoi consiste la première.

Définir l’heure d’arrêt

Cette idée est venue sur l’avant de la scène avec la pandémie de Covid-19. Le télétravail c’est répandu à grande échelle et beaucoup de voix se sont élevées pour dire qu’il fallait définir à quel moment nous arrêtons de travailler et que de rester connecté 24/24h n’est pas bon pour notre esprit (ni notre moral d’ailleurs).

C’est bien mais insuffisant car, nos engagements ne s’arrêtent pas lorsque nous « détimbrons ». Il s’agit aussi de se mettre une limite dans nos obligations « privées ». Il y a donc deux points que nous devons contrôler.

La première astuce serait de savoir de combien d’heures de sommeil nous avons besoin. La majorité d’entre nous sommes à 8 heures. Il nous faut ensuite définir à quel moment nous devons-nous réveiller le matin. Si je désire (ou je dois) me lever à 6 heures, le calcul est simple, il faut que je me couche à 22 heures pour avoir mon quota de sommeil.

Avec cette astuce, nous pouvons définir l’heure où nous allons nous coucher, celle qui stoppe notre activité quotidienne. Le mieux serait qu’elle soit identique chaque jour car, à ce moment-là, notre corps se prépare pour dormir. Cela devient un rituel.

La deuxième astuce consiste à définir à quel moment nous allons passer en mode « famille » (conjoint, enfants). Là s’arrête toutes les autres obligations. Par exemple, je peux me dire que le tournant se passe lorsque la famille est réunie pour le souper. Après avoir rangé la vaisselle, je ne m’occupe que du fait d’avoir un moment de qualité avec mes enfants et mon conjoint (cela donne des couples qui durent 🤗).

Mais j’ai plein plein plein d’obligations ! Je ne peux pas les lâcher ainsi ! Comment je peux faire ?

Dans le prochain article nous allons aborder « comment simplifier nos obligations ».

Alors qu’avons-nous vu ?

  • Je fixe une heure où je quitte mon travail (même si je suis en télétravail).
  • Je connais le nombre d’heures de sommeil dont j’ai besoin pour être reposé.
  • Je sais à quelle heure je me lève chaque matin (régularité).
  • Je définis le moment où j’arrête de m’occuper de mes obligations et où je passe en mode famille.
  • Je définis le moment de me coucher et je m’y prépare (rituel).

Les photos sont de Cristian Palmer (Unsplash), Joshua Hoehne (Unsplash), et votre coach

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4 réponses

  1. Super top!

    J’applique déjà tes premiers conseils et ça m’aide à me sentir « en sécurité ». On a mis en place un système pour avoir plus de moments en famille et pour avoir des moments où on s’entretient la santé en faisant du sport ;). Maintenant il faudra tenir sur la longueur mais j’ai bon espoir!

    Je me réjouis de lire le prochain article!

    1. Bravo ! Mettre un système en place c’est une bonne et grande étape ! Il faudra certes l’adapter mais elle est déjà là.
      L’idée est de se dire que lorsque l’on s’arrête, le temps qui reste est uniquement pour nous.

      Le prochain article te donnera d’autres idées et je me réjouis de lire tes commentaires.

  2. Très bel article!
    Le fait d’appliquer déjà certains conseils de l’article précédent m’aide à libérer un peu ma tête et à réduire l’inquiétude. C’est déjà super!
    Comme cet article touche un des points les plus difficiles pour moi, à savoir « définir le moment d’arrêter et s’y tenir ( en italien : staccare la spina), je pense que tes conseils vont être très utiles. A travailler!!
    Merci Angelo, c’est top!

    Enza

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