Conférence de Catherine Vasey sur le Burnout

Le matin du 15 novembre 2018, j’ai assisté à la conférence de Madame Catherine Vasey sur la prévention du Burnout. J’ai adoré.

En fait, il y a un peu plus d’une année j’ai publié un article sur le Burnout  et je vous parlais déjà de l’excellent livre de Mme Vasey « Le Burnout, le détecter et le prévenir ». Je me suis aperçu qu’elle avait sorti une version révisée de son ouvrage que je vous recommande.Durant cette conférence, elle nous a aussi parlé d’un autre livre qu’elle a écrit « Comment rester vivant au travail » publié en 2017. Celui-ci donne les étapes pour sortir de cet épuisement. Je vais me le procurer et vous en ferai probablement un résumé.

J’aimerai partager avec vous quelques points que j’ai retenus lors de cette conférence :

Il est vrai que l’on entend toute sorte de choses sur le Burnout. Souvent, nous le confondons avec la dépression. Or, ce n’est pas du tout la même chose même si les symptômes se ressemblent.

La dépression est une maladie qui touche notre cerveau. Les connexions de celui-ci sont perturbées et vont rendre la personne triste, apathique, démotivée et sans énergie. Souvent, elle a de la peine à raisonner et à se concentrer. La dépression peut provenir de l’hérédité mais aussi d’un deuil mal supporté voire, de problèmes durant l’enfance.

Le Burnout quant à lui est un épuisement physique dû à un stress prolongé. Normalement, le stress nous prépare à une réaction physique rapide.

Si un enfant traverse la route en courant devant notre voiture, notre réaction de freinage sera énergique, rapide : C’est le stress. Lorsque notre véhicule s’est arrêté, la descente de l’adrénaline nous laisse tremblants et fatigués. Il nous faut un moment pour reprendre nos esprits. Notre cerveau a réagi normalement. Il a déclenché une urgence en montant rapidement notre adrénaline et notre cortisol. Dans ce cas, notre corps a reçu brutalement l’énergie nécessaire pour avoir une réaction rapide et éviter le pire.

Imaginons un instant que notre cerveau nous laisse en permanence dans cet état de stress. Il est évident, que nous ne tiendrons pas longtemps. Physiquement notre corps s’épuise sans avoir fait de sport, ni avoir physiquement bougé. C’est bien là le problème. Le stress est créé pour nous amener à une réaction physique d’urgence et non à une activité mentale. La sédentarité de notre civilisation est dangereuse car l’on n’évacue très mal, voire pas du tout notre stress.

Nous sommes dans une civilisation où notre travail est devenu statique mais, en gardant le facteur stress dû à nos émotions ou à la pression de notre hiérarchie. Parfois nous pensons que le fait de nous allonger sur le canapé va nous permettre de prendre un peu de repos. Or, notre cerveau va simplement continuer de remuer nos soucis et autres problèmes. Il continue de produire de l’adrénaline.

Pour pouvoir évacuer le stress, il nous faut bouger.  Il ne s’agit pas de faire du sport à outrance, nous pouvons simplement nous promener en forêt, au bord d’un lac ou de la mer pour ceux qui ont de la chance. Nous avons besoin de la nature pour nous régénérer. D’ailleurs, médicalement parlant, 20 km de marche par semaine suffisent pour inverser le processus de sédentarité et permettre à notre cerveau d’évacuer le stress et de retrouver le calme. Mon médecin me disait de marcher 2 km par jour du lundi au vendredi et 10 km entre le samedi et le dimanche. Je teste ! Je teste !

D’un autre côté, puisque nous sommes des efficients, nous sommes tournés vers les solutions et vers l’organisation. Pour nous la norme est :

JE POSITIVE !

Nos solutions et notre méthode d’organisation doivent nous éviter le stress. Ils doivent nous permettre de rester sereins malgré le nombre incessant de tâches qui arrivent. Ce n’est que lorsque l’on connait tous nos engagements que l’on arrive à dire non.

Parfois, il est utile de pouvoir, comme l’on dit, « vider son sac ». Catherine Vasey nous recommande de ne pas dépasser 10 minutes de vidage. Après, il faut positiver. Axons nos pensées sur des points que nous aimons, sur des objectifs qui vont nous apporter de la joie. Pensons aussi à la personne sur qui nous déversons nos invectives. Est-ce que nous lui avons demandé si elle est d’accord de nous écouter ?

Si nous stressons au travail et, qu’en arrivant à la maison le soir, nous parlons que des problèmes de la journée avec notre conjoint, alors nous serons deux à être stressés.

Il y aurait encore bien des choses à dire mais, promis, dès que j’ai pu me procurer le livre et le lire, je reviens vers vous.

Dans l’attente, si vous désirez savoir si vous êtes en burnout, vous pouvez réaliser le test ici : http://live.noburnout.ch/ui/index.html

Notre monde occidental accélère toujours le rythme. En cette fin d’année beaucoup de personnes vont préparer les fêtes et la nouvelle année dans le stress. Malheureusement, beaucoup se sentiront seuls et tristes. Vous pouvez désormais éviter cela.

Vous découvrirez sur mon site beaucoup de matières pour éviter les angoisses dues au stress et retrouver votre sérénité. Vous avez aussi des méthodologies d’organisation qui vous permettront de ne pas arriver au stade du Burnout et qui peuvent vous permettre de préparer cette fin 2018 dans le calme.

Beaucoup de personnes font aussi des résolutions pour l’année prochaine mais, je vous le dis, peu de celles-ci seront tenues. Nous les efficients, nous nous ferons plutôt le point d’honneur d’affiner notre efficience car cela améliore constamment notre qualité de vie. Si nous sommes positifs et plein d’énergie nous pourrons aussi prendre soin des autres et apporter cette sérénité à notre entourage.

Restez informé sur le site car j’ai plein de surprises pour 2019.

Sereinement vôtre !

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4 réponses

  1. Combien de fois je suis rentrée épuisée… et je n’ai pas réussi à m’endormir. L’épuisement physique et mental ne laisse aucun repos… mieux vaut, effectivement, aller ‘aérer, marcher au frais, pour décompresser et retrouver une certaine sérénité… et en plus cela permet la méditation… mais comment faire quand tu n’as même plus la force de sortir ni l’envie?

    Par contre, positiver, ça, ça marche toujours. Ça change du tout au tout ta façon de prendre le problème. On peut même dire qu’il est réglé à 50%, car ta façon positive de réagir t’aide à trouver des solutions, très souvent! Et c’est une façon de prévenir le burn-out, maintnenant je le sais, pour l’avoir frôlé….

    1. Une des astuces consiste à faire un arrêt « nature » directement en rentrant du travail sans passer par son chez soi. En effet, si l’on rentre à la maison, la tentation est très forte de rester dans notre cocon.
      Par contre, l’on peut se donner un « rendez-vous » avec la nature en fin de journée. On peut même le faire avec son conjoint. Génial non ?

  2. Le BO…
    J’abonde dans ton article M, L’Efficient.
    La nature est le refuge par excellence pour « déstresser ». La contemplation et la méditation dans cette nature sont un baume.
    J’ajouterai néanmoins qu’il ne faut pas sous-estimer le facteur « privé » dans le BO.
    Dans une majorité des cas de BO, le BO s’enclenche dans la vie privée. Ce stress sous-jacent caché entame l’énergie et l’efficience au travail. Et c’est là que le processus devient visible et a un coût humain terrible.
    Ne réguler que le facteur professionnel serait un leurre.
    Si tu viens marcher sur les bords de mon lac, j’aurais plaisir à t’accompagner.
    Belle soirée.
    S.

    1. Effectivement, la dénomination « Epuisement professionnel » peut induire en erreur. Ce patronyme vient du fait que c’est au travail que les premiers cas de cette pathologie ont été trouvés. Il s’agissait probablement de personnes qui travaillaient trop, souvent des cadres intermédiaires.

      Mais, je suis d’accord avec toi. L’équilibre doit se rechercher dans notre vie privée comme dans la professionnelle. L’Efficience est quelque chose de global qui se fait sur les 24 heures de la journée.

      Merci pour la pertinence de ta remarque

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