C’est l’écrivain John Ronald Reuel Tolkien qui a dit :

« C’est le travail qui n’a jamais commencé qui prend le plus de temps à finir. »

En extrapolant, je dirai que moins nous avons de besognes non commencées et moins nous devrons y investir du temps. Or, pour avoir moins de labeur nous devons impérativement simplifier nos obligations. En fait, il s’agit ici de comprendre qu’il nous faut réduire la voilure pour pouvoir récupérer du temps de qualité pour nous. Ce n’est pas que nous soyons égoïste, il s’agit simplement d’avoir du temps avec notre conjoint, nos enfants et du temps avec nos amis. Nous avons aussi besoin de nous ressourcer physiquement et mentalement pour pouvoir continuer de donner le meilleur de nous-même. Comment réaliser ce miracle ?

Je pars du principe que nous avons mis en pratique les points vus dans l’article précédent. Attention, le changement d’habitudes prend du temps. Maintenant, pour mieux respirer, aérons notre planning.

Pour pouvoir reprendre le contrôle de nos obligations, il faut en avoir une idée précise. Or, c’est généralement là que le bât blesse : nous ne savons pas dans quoi nous nous sommes engagés. Souvent nous avons accepté des charges qui vont à l’encontre de nos valeurs ! Pour bien faire, nous allons commencer par dresser un inventaire de tous ces engagements. Que puis-je mettre sur ce catalogue ? Voici quelques idées selon Leo Babauta :

Si nous avons d’autres engagements qui ne figurent pas dans cette liste, évidemment nous les ajoutons.

Maintenant que j’ai un inventaire complet de mes obligations, je commence le travail de simplification en me désengageant de toutes celles qui sont contraires à mes valeurs. J’aère mes charges en me posant les bonnes questions.

Par exemple : Ai-je besoin de faire partie du comité de l’association ? Mon enfant doit-il vraiment pratiquer le foot en même temps que l’autre fait du piano ? Puis-je déléguer une de ces tâches ? Si oui, à qui ? Ai-je besoin d’être aussi perfectionniste dans toutes mes tâches ? Etc.

Comme le dit Henry David Thoreau : « Simplifiez, simplifiez, simplifiez ». Là, c’est carrément : « Epurez ! Epurez ! Epurez ! ».

Soyons rigoureux et éliminons tous ce qui n’est pas nécessaire. Lorsque ma liste contient que ce que je désire conserver, je dois encore estimer ce que chaque engagement représente comme temps dans ma vie par jour et par semaine. Nous verrons cela de plus près dans le prochain article.

Romain Bisseret, Master GTD et coach en organisation nous donne cet avertissement : « On en met toujours plus que l’on peut en faire. » puis, il nous propose d’estimer nos tâches selon l’exercice des 168 heures.

168 heures c’est le temps que nous avons tous chaque semaine. Pour simplifier, nous pouvons aussi effectuer cet exercice sur les 5 jours de travail soit, 120 heures du lundi au vendredi. Qu’est-ce que cela donne ?

Comme vous le voyez, c’est un aperçu qu’il faut adapter selon nos besoins personnels. Sur une semaine de cinq jours il ne me reste que cinq heures alors que je dois encore tenir compte du temps nécessaire pour les tâches quotidiennes comme, par exemple, faire les courses, la lessive, etc.

Dans le prochain article, nous verrons comment choisir nos tâches principales de la semaine et les planifier.

Qu’avons-nous vu ?

• Je fais l’inventaire de toutes mes obligations.
• Je me retire des obligations qui ne sont pas strictement nécessaires ou contraires à mes valeurs.
• Je fais l’exercice des 168 heures pour me rendre compte du temps « libre » de chaque journée.

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