Bonjour les efficients !

Avez-vous atteint l’état de flux ? Pas simple au départ non ?

Mais lorsqu’on l’atteint, quelle puissance n’est-ce pas  !!!

Si vous avez des difficultés, ne restez pas sans rien faire. Laissez-moi un message sur info@clot-efficience.ch et je vous contacterai rapidement pour vous apporter l’aide dont vous avez besoin.

Lors de l’article précédent, je vous ai promis de vous parler des actions prioritaires selon Josh Kaufmann. Là, nous entrons dans un autre cas que pratiquent les leaders et qui vous amènera rapidement au summum de l’efficience. Alors c’est parti !

Mais avez-vous déjà atteint le « flux » ?

Most Important Task (MIT)

Un MIT (tâche la plus importante) est une tâche critique qui créera les résultats les plus importants que nous souhaitons atteindre. Josh nous dit : « Tout ce qui est dans votre assiette n’a pas d’importance critique, alors ne traitez pas tout ce qui figure sur votre liste de tâches. En prenant quelques minutes pour identifier certaines tâches particulièrement importantes, vous pourrez plus facilement vous concentrer sur leur réalisation. »

C’est un peu ce que j’ai écrit dans l’article sur comment gagner du temps. Nous avons appris la procédure par élimination. Si vous avez suivi mes instructions, vous avez déjà sur votre liste 4 ou 5 projets qui ont véritablement de l’importance. En partant de là, voici la méthode de l’auteur du livre :

Au début de chaque journée, créez une liste de 2 à 3 MIT, puis concentrez-vous sur leur réalisation aussi rapidement que possible (Le flux). Conservez cette liste séparément de votre liste de tâches générales ou de votre système de suivi des tâches. Vous devez avoir constamment cette liste sous les yeux.

Pour ma part, je la mets désormais sur la partie B de mon Bullet Journal. Autrement dit, ces actions se trouvent dans la partie la plus visible de mon cahier de note (en bas de la page de gauche).

Ces 2 ou 3 MIT, je les appellerai « Actions » et non « tâches » parce qu’il s’agit de point que je peux réaliser sans que mon cerveau doive les décortiquer. Elles commencent par un verbe.

De son côté, Josh, utilise généralement une fiche ETP, «Emergent Task Planner» de David Seah, un fichier PDF téléchargeable et gratuit qui facilite la planification de la journée. Je vous ai mis les exemples sur le blog. Cliquez sur le bouton et vous pourrez télécharger les deux modèles avec l’explication en anglais.

Personnellement, je n’aime pas trop ce modèle de David Seah mais, j’admets qu’il peut être pratique.

En son temps, j’utilisais une fiche prévue pour le matin d’où son nom : Aurore. Vous pouvez aussi la télécharger sur le blog en cliquant sur le bouton. Mais, faites attention au fait qu’elle contient 10 lignes pour les MIT ce qui est trop. Les autres lignes étant pour ajouter des points qui nous viennent en travaillant. Elle a été agréablement remplacée par le Bullet Journal.

Toujours dans le trend de l’article sur « Comment gagner du temps », lors de la création de votre liste de MIT, soyez élitiste. Posons-nous toujours les deux questions suivantes :

• Quelles sont les 2 ou 3 choses importantes que je dois faire aujourd’hui?
• Quelles sont les choses qui – si je les fais aujourd’hui – feraient une énorme différence?

N’écrivez QUE ces tâches– là sur votre liste MIT. D’ailleurs, celle-ci peut être créée le soir lors de votre revue journalière.

Par contre, essayez de réaliser les actions dès le matin selon la méthode « Eat the frog ». Selon la méthode d’Henri Laborit, il faut commencer par celle qui nous plait le moins car, cela libère l’esprit.

D’après Brian Tracy, auteur et conférencier canadien, les MIT doivent être écrits à la main car cela aide la programmation de notre inconscient.

Alors les efficients, demain matin, je compte sur vous pour mettre en place votre premier MIT !

L’extériorisation

Etes-vous un sportif ? Faites-vous partie de ces personnes que je vois faire du vélo ou de celles qui courent au bord du lac ? Alors vous savez que lorsque vous vous entraînez seul, il est très facile d’écouter la petite voix dans notre tête qui nous dit: «Cela fait vraiment mal – arrête» – même si nous savons que nous obtiendrons de bien meilleurs résultats en continuant.

C’est tout le contraire lorsque nous travaillons avec quelqu’un d’autre, la petite voix s’en va, car il y a dans notre environnement une personne qui nous encourage et nous pousses à aller plus loin. En conséquence, nous obtenons un meilleur résultat. Si vous avez déjà travaillé avec un entraîneur personnel ou un coach, vous savez ce que je veux dire.

Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que l’une des particularités de notre esprit est qu’il gère mieux les informations provenant de l’extérieur de notre tête que les pensées qui ronronnent à l’intérieur de celle-ci. Josh appelle cela l’extériorisation.

Et c’est génial ! Puisque nous réagissons plus facilement aux stimuli de notre environnement qu’à nos propres pensées internes, nous pouvons utiliser une méthode simple pour améliorer notre efficience :

Nous pouvons convertir nos pensées internes en une forme externe que notre esprit peut utiliser plus efficacement.

Il y a deux manières principales d’externaliser nos pensées: écrire et parler.

L’écriture ou le dessin sont les meilleurs moyens de capturer des idées, des plans et des tâches. Non seulement l’écriture nous donne la possibilité de stocker des informations sous une forme que nous pouvons consulter ultérieurement, mais elle nous permet également d’examiner ce que nous savons sous un angle différent.

Par exemple, les problèmes qui semblent insurmontables alors qu’ils se répercutent dans votre lobe frontal peuvent souvent être résolus rapidement après qu’ils aient été écrits sur le papier. La capture de nos idées sur papier les rend aussi plus faciles à partager avec les autres. En plus nous pouvons en faire des références et les réviser ultérieurement. Comme dit un proverbe chinois, «l’encre la plus pâle est plus claire que le meilleur souvenir». Les cahiers et les journaux, régulièrement utilisés, valent leur pesant d’or.

D’ailleurs, je suis devenu un fan du Bullet Journal selon la méthode de John Scullen.

La deuxième méthode d’externaliser c’est de parler (à nous-même ou à une autre personne).

La clé de l’externalisation vocale consiste à trouver un public prêt à nous écouter patiemment et à ne pas nous interrompre. Une sorte de psy. Pour étrange que cela paraisse, même parler à un objet inanimé peut nous aider. Expliquer notre problème à une girafe en caoutchouc ou à un ours en peluche peut nous aider à externaliser (je vous le dit, nous avons besoin d’un psy 😉).

L’externalisation vocale explique pourquoi la plupart d’entre nous nous avons pu résoudre un problème simplement en parlant avec un ami ou un collègue. Et parfois, ce dernier n’a pas dit un mot.

En fait, il s’agit ici de simplement nous exprimer à haute voix. Et pour le faire, il semble que les meilleurs moments soient tôt le matin ou tard le soir.

Quoi que vous fassiez, plus vous externalisez, plus les pensées deviennent claires et plus vite vous progressez vers vos objectifs.

Maintenant, si vous avez besoin d’avoir un entraîneur pour parvenir à l’efficience et à extérioriser, laissez-moi simplement vos coordonnées sur le mail info@clot-efficience.ch et je vous contacterai rapidement. Comme vous le verrez, mon coût est modeste.

La prochaine fois nous traiterons des deux dernières parties de ce livre de Josh Kaufmann soit. « Travailler avec les autres » et « Améliorer les systèmes ».

A bientôt les efficients !