Il y a quelques jours, je suis tombé sur une information qui m’a touché. En effet, un professeur de Gymnase a donné sa démission car, dit-il « Les textes officiels attribuent à l’école des valeurs d’émancipation et d’ouverture. Dans la réalité, elle prépare principalement au monde du travail et à son fonctionnement hiérarchique. ».

Ce qui m’a frappé, c’est qu’en début 2022, je vous parlais déjà de ce problème scolaire.

Comme je vous le disais, l’école obligatoire pour tous les enfants est un progrès magnifique même si relativement récent. En effet, ce n’est qu’en 1881 que Jules Ferry pu l’imposer en France. Et pour pouvoir le faire, il convainquit le patronat que, formés, les employés et les ouvriers seraient plus efficaces.

En Suisse, le principe fût le même. C’est la Constitution de 1874 qui créa l’école laïque obligatoire sur tout le territoire de la confédération helvétique. Pour rappel, c’est très récent par rapport à l’histoire de l’humanité.

Mais le bât blesse car, comme l’explique le blogueur Olivier Roland, la manière d’enseigner n’a pas changé depuis sa mise en place. Vous retrouvez cela dans le chapitre 2 de son livre. D’ailleurs, je vous le recommande.

Pour en revenir à notre problème, je vous avais conseillé de compléter la formation des jeunes et je vous avais proposé le livre de David Allen :

L’avez-vous lu ? Nous pourrions voir ensemble un premier point !

De nos jours, les écoliers et les gymnasiens ont droit à un agenda pour y inscrire leurs devoirs et autres préparations. Mais, comment le remplissent-t-ils ? Il y a fort à parier que c’est du genre :

• Révise le vocabulaire avec la grammaire.
• Revoir le problème de maths.
• Apprendre le vocabulaire allemand.
• Apprendre le passé des verbes anglais.
• Leçon géographie du Canada.
• Histoire, prép. TE sur l’empire romain.

Chouette ! C’est écrit mais, en toute honnêteté, quand je lis cette liste, je suis tenté de fuir. Pourquoi ?

Simplement parce que notre cerveau se refuse à décortiquer ces phrases. Pour lui, il ne voit que de grosses tâches. Il imagine devoir réviser tout l’empire romain depuis César Auguste à Constantin 1er ! Il va tergiverser et nous donner la folle envie de procrastiner et, on procrastinera.

Pour aider notre mémoire à ne pas paniquer et reporter la réalisation de nos tâches, le mieux serait de décrypter l’activité à accomplir, de décortiquer les actions.

Par exemple, à la place d’écrire « Histoire, Prép. TE sur l’empire romain », je vais mettre dans mon agenda, « Réviser le chapitre 10 de l’histoire romaine, la partie sur Tibère César, pour le contrôle de demain » ou, à la place de « Revoir le problème de math », je vais écrire « Résoudre le problème de math numéro 3 de la page 27 et corriger l’erreur que j’ai notée dans mon cahier d’exercice ».

Constatons que le schéma que j’utilise est le suivant : « verbe d’action (selon ce qu’il faut réellement faire), le sujet en question et, ce dont j’ai besoin sans devoir y réfléchir ».

Et là. Miracle ! Mon cerveau capte immédiatement ce que je dois faire. Je suis dans une dynamique productive.

Evidemment, noter ses devoirs de cette manière prend un peu plus de temps. En revanche, comme le dit Romain Bisseret, « faire bien prend à peine plus de temps que faire mal ». Avec cette méthode, nous évitons la procrastination et nous évitons aussi le temps de réflexion supplémentaire pour comprendre exactement ce que nous devons réaliser.

Pour conclure, la petite touche efficiente, ce qui est bon pour nos étudiants l’est aussi pour nous. Essayez !

Les photos sont de high-school-graduates-students_vecteezy, Vlada Karpovich-Pexels, et de votre coach