Lors de mon dernier article, je venais de quitter mon nid douillet pour rejoindre le monde du travail. En effet, si je n’ai pas la chance de faire du télétravail, je dois me déplacer. Dans ce cas, à quoi dois-je penser ?

Pour moi, le plus ennuyeux, se sont les éternels embouteillages et autres ralentissements. Dans la mesure du possible, anticiper signifie partir assez tôt pour les éviter. Si nous avons la chance d’avoir un poste à horaire variable, alors nous pourrons partir plus tôt, avant la densification du trafic. Quoi qu’il en soit, comptons une marge pour ne pas arriver en retard en cas d’imprévus. Eviter le trafic, me permet de rester serein et calme.

Si j’arrive (très) tôt sur les lieux de mon travail, je peux même m’installer dans un bar pour réaliser des points personnels en sirotant un bon café (ou autre) avant de débuter ma journée professionnelle. Ok, ok, mais à quoi dois-je penser pour mon déplacement ?

Il y a plusieurs moyens de faire un trajet, pourquoi pas à pieds si c’est court. Sinon, il y a les transports publics (Train, ReR, bus, etc.) et les transports privés (la voiture, le vélo, le scooter ou la moto, etc.). Enfin, pour les voyages plus longs, ils se font en car, en train ou en avion. Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Malgré cela, je peux anticiper dans chaque cas.

Sur deux roues, les activités seront plus limitées mais, nous pourrons facilement écouter quelque chose, un peu comme si nous étions à pieds. Evitons de nous brancher sur une radio qui ne diffuse que de la publicité et des mauvaises nouvelles. Remplaçons-là plutôt par des podcasts ou des livres audios instructifs, même dans une autre langue ! Cependant, faisons attention que cela ne nous demande pas une concentration excessive, nous distrayant de la circulation, cela pourrait être dangereux.

En voiture notre système audio sera plus performant et globalement plus pratique pour y connecter un appareil d’écoute voire, pour le recharger.

La veille je ferais mes choix, je téléchargerais les Podcasts et les livres audio que je désire écouter. Je vérifierais que j’aie les câbles nécessaires et, au besoin, des écouteurs. Anticiper c’est aussi recharger les appareils nécessaires voire, prendre le chargeur avec moi.

Si nous sommes en transport privé, l’astuce consiste aussi à faire le plein de carburant bien avant que le voyant ne le signale. Pourquoi ? Pour choisir le moment qui me convient et non agir dans le stress. Nous pouvons nous dire que lorsque le compteur nous signale que nous sommes au quart du plein, nous passons à la station-service. Il en va de même avec le changement de pneus (neige, été, usés) et le service d’entretien.

Dans les transports publics, je pourrai lire des livres papiers, qu’il faut évidemment préparer la veille. Attention toutefois aux heures de pointe, le calme et la place manquent farouchement ! Il est même possible de prendre des notes sur ce que j’apprends ou sur ce que j’écoute, il me faut juste un carnet (que j’apprécie) et un bon stylo (que j’aime aussi). Si je veux revoir la matière de mes examens ou ma préparation pour un séminaire, il en va strictement de même. Prenons un matériel que nous aimons utiliser, cela facilite la motivation à la tâche.

Le top de prendre le train c’est de pouvoir profiter de mon ordinateur ou de ma tablette pour finaliser ma préparation ou mon Powerpoint pour le séminaire. Par contre, il faut que je pense que ma connexion Internet ne sera pas idéale. Un partage de connexion avec mon GSM peut me sauver la mise à condition de l’avoir testée AVANT. C’est de l’anticipation !

Pour ce qui est des transports publics, prévoyons de renouveler nos abonnements bien avant qu’ils ne soient caduques. C’est plus sympa de le faire tranquillement un mois à l’avance évitant le stress le jour de l’échéance. Idem pour l’avion, prenons nos billets bien à l’avance car, cela nous permettra de choisir nos places. Evitons de nous retrouver trop proche des toilettes pour nous garantir une certaine quiétude, même olfactive hihihi !

N’oublions pas que dans la majorité des avions nous n’aurons aucune connexion Internet. Il me faut anticiper les moments où je serai hors du réseau. Comment ?

Si j’utilise la suite MS Office, en général, elle est installée sur mon disque dur. Je peux dire à Outlook que je suis en mode hors ligne et travailler sur des emails qui ne seront envoyés qu’au moment de mon retour en ligne.

Si je travaille avec la suite Google, je dois prévoir d’activer le mode Google Drive Offline. Nous pouvons installer l’extension Chrome « Docs Offline ».

Cette extension permet d’utiliser Google Docs, Sheets et Slides en mode hors ligne quand je suis dans l’avion ou que je n’ai pas de connexion internet. Il faudra activer l’option « Éditer en mode hors ligne » dans les paramètre de Google Docs. Anticipons ! Faisons le test bien avant notre départ !

Mettons en local les documents sur lesquels nous désirons travailler. Ce n’est pas une mince affaire car, non seulement il ne faut en oublier aucun et, après le voyage, tous les remettre à l’endroit d’origine.

Listons les documents que nous avons modifiés ou mettons-les tous dans un dossier de travail et surtout rappelons-nous leur lieu de stockage d’origine.

Et on en vient à l’idée de travailler dans le Cloud parce que là, la synchronisation sera automatique. Mais j’y reviens la prochaine fois.

Résumons :

• Partir tôt pour éviter le trafic.
• Avoir un bon cahier de notes et un stylo que j’aime.
• Avoir un appareil bien chargé avec ses écouteurs pour écouter des podcasts.
• Avoir téléchargé des podcasts et des livres audio.
• Prenions un livre au format papier (on ne sait jamais).
• Mon téléphone portable et mon ordinateur sont chargés au max et j’ai les chargeurs avec moi.
• Je fais le plein de mon véhicule avant que le réservoir ne soit en mode réserve.
• Je pense à renouveler mes abonnements ou acheter mon billet d’avion le plus tôt possible.
• Je teste le partage de connexion.
• Je prévois comment je travaille en hors ligne ainsi que les documents nécessaires.

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